L’hôtellerie restauration est le premier recruteur en France. Malgré les salaires honorables, le secteur souffre d’un important turn-over pouvant s’expliquer par les conditions d’exercice à améliorer au sein des établissements.Que font les professionnels du secteur pour surmonter à ce déficit d’image ?
L’emploi dans le secteur hôtelier
Avec plus de 219 000 projets de recrutement, le secteur de l’hôtellerie restauration se veut être le premier pôle de recrutement. Ce secteur qui a tout pour plaire, offre aux diplômés et non diplômés d’importantes chances d’ascension sociale. Cependant, si l’hôtellerie-restauration offre beaucoup de postes à pourvoir, les demandes d’emploi restent en dessous des espérances. Cela est dû à plusieurs facteurs :
- Le manque de personnes qualifiées ou l’inadéquation des compétences car il y a un problème de formation à la base.
- L’activité en elle-même est rythmée par des événements particuliers et par les saisons, ce qui entraine un besoin de flexibilité de la main d’œuvre.
- La mobilité externe : dans le cadre de la montée des échelons, les employés n’hésitent pas à changer régulièrement d’établissements pour des plus prestigieux.
- Les horaires contraignants rendent difficile la conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée.
Pour rendre le secteur plus attractif
Afin de rendre les emplois plus attractifs dans le secteur de l’hôtellerie restauration, les responsables travaillent avec les secteurs sociaux et investissent davantage dans un dialogue social de qualité avec les représentants syndicaux. Le résultat ? Des avancées sociales qui attirent de plus en plus les demandeurs d’emploi :
- Le respect de la durée du travail conventionnelle de 39 heures avec une majoration de salaire ou un repos équivalent au titre des heures effectuées au-delà de la 35ème heure.
- La mise en place d’un régime de frais de santé (mutuelle) et d’un régime de prévoyance pour la branche visant l’ensemble des salariés.
- L’octroi d’un régime de jours fériés.
- Un droit à contreparties pour les travailleurs de nuit qui garantit des repos compensateurs
Au-delà des avancées sociales évoquées et dans le but de lutter contre le turn over, le secteur normalise les contrats en CDI, attribue les augmentations de salaires, propose un accompagnement personnalisé, offre des formations et met tout en œuvre pour créer un sentiment d’appartenance.